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Le sonore n’existe que par le mouvement, la vibration. C’est la part la plus vivante d’un film. On ne peut faire de « sons arrêtés » comme on fait des « images arrêtées ». C’est sans doute ce qui le rend si difficile à penser, à écrire. D’autant plus que le sonore « résiste au cadre du cinéma » comme le dit Jean-Louis Comolli. Il porte le poids du réel. C’est le surgissement d’un son inattendu au milieu d’une rencontre, chant d’oiseau qui donne à la parole une résonance décuplée ou vrombissement qui l’occulte. Cette complexité, c’est sa très grande force et sa beauté.
Le travail du sonore en documentaire est trop souvent réduit à deux aspects : une passe technique de « nettoyage » (de la part sonore qui résiste justement) focalisée sur les voix et le sens, ou l’ajout d’effets sonores, de « sound design », pour surligner les émotions. A l’inverse, cette formation invite à considérer le sonore comme un élément subtil et essentiel du récit documentaire, comme un matériau à travailler pour lui donner la place narrative et sensible la plus juste par rapport aux intentions et aux personnes filmées.
Cette nouvelle formation s’adresse aux réalisateur·ices ou professionnel·les du cinéma et de l’audiovisuel qui souhaitent approfondir la place de la création sonore dans leur pratique et développer de nouveaux savoir-faire dans le champ sonore en documentaire. En développant conjointement les capacités d’écoute et la connaissance des outils, elle permet d’expérimenter différentes formes de créations sonores, d’acquérir une autonomie technique et d’apprendre à dialoguer avec les professionnel·les du son, à chaque étape de la fabrication d’un film.
Deux professionnels du son et un cinéaste encadreront cette formation :
Module 1 : Initiation à l’écoute et à la prise de son
Intervenant·e : un·e ingénieur·e du son
Objectifs du module : apprendre à écouter et à anticiper les différentes situations et techniques d’enregistrement sonore pour révéler leur potentiel narratif et sensible
Jour 1
Présentation de chaque stagiaire à travers l’écoute d’un son qu’il a apporté.
Rappels théoriques sur le son et introduction générale aux différentes questions liées au son en documentaire.
Écoute collective pour une première approche sensible du son.
Jours 2 et 3
Échanges autour des différents dispositifs possibles de captation sonore et du matériel à choisir.
Présentation du matériel, explication du fonctionnement des différents microphones, des enregistreurs, etc.
Initiation aux techniques de prise de son.
Exercices pratiques de prise en main du matériel et d’expérimentations sonores.
Module 2 : Du sonore au cinéma
Intervenant·es : un·e ingénieur·e du son et un·e auteur·rice réalisateur·rice
Objectif du module : approfondir les enjeux de narration sonore au cinéma
Jour 4
En présence de l’auteur·rice réalisateur·rice, écoute collective et analyse des exercices réalisés lors des premiers jours.
Visionnage collectif d’une première série d’extraits de films de l’histoire du cinéma documentaire et analyse de différentes approches sonores.
Jour 5
Présentation de l’exercice : réaliser une courte séquence autour d’un des motifs classiques du cinéma documentaire (entretien, minute-lumière, approche d’un paysage ou d’une action simple).
Visionnage collectif d’extraits de films en appui de l’exercice.
Chaque stagiaire choisit un des motifs et prépare son dispositif technique de tournage.
Week-end 1 : Tournage en autonomie
Jour 6
Montage de sa séquence par chaque stagiaire, accompagné individuellement par les formateur·rices.
Bilan intermédiaire.
Module 3 : Fabrication d’une bande-son documentaire (du tournage au mixage)
Intervenant·es : un·e ingénieur·e du son et un·e auteur·rice réalisateur·rice (6 jours) avec un·e mixeur·euse (pour les 2 derniers jours)
Objectifs du module : construire une intention sonore pour l’image et réaliser une bande-son depuis le tournage jusqu’au mixage
Jour 7
Déconstruction et analyse collective, en auditorium de mixage, de la bande-son d’une séquence de film documentaire.
Visionnage collectif de chaque séquence réalisée par les stagiaires.
Discussion collective sur les pistes de travail sonore à réaliser pour chaque séquence.
Jour 8, 9 et 10
Allers-retours entre temps de tournages sonores et temps de montage son.
Suivi individuel des formateur·rices qui relient intentions et questions techniques.
Week-end 2 :
Suite et fin du montage son (si nécessaire).
Exports et préparation technique du mixage.
Jour 11
Mixage de chaque séquence en auditorium par un·e mixeur·euse.
Jour 12
Fin du mixage.
Écoute en auditorium et analyse collective des propositions de chaque stagiaire.
Module 4 : Bilan
Jour 13
Bilan final de la formation.
Ouverture sur les projets de chaque stagiaire.
Contrôle continu selon ces critères :
Une attestation de fin de stage ainsi qu’une validation des acquis seront délivrées à l’issue de la formation.
Lieu de formation : L’imaginaïre, 300 Route de Mirabel 07170 Lussas // VOUS RENDRE À LUSSAS
Nombre de participant·e·s : 6
Une session par an en présentiel : en juin
Nombre d’heures de formation : 91 heures soit 13 jours
Horaires : 9h30 – 17h30 (pause déjeuner de 13h à 14h)
Les journées de formation sont régulièrement prolongées par un visionnage de film en salle de cinéma.
La participation à la formation est ouverte à tout·es professionnel·les du cinéma et de l’audiovisuel :
Le dossier de candidature doit être complet. Un comité de lecture lira l’ensemble des dossiers avant de communiquer la liste des selectionné·es. Un entretien téléphonique peut être proposé en complément du dépôt de candidature.
Le dossier doit être envoyé en PDF (avant la date limite) : en version électronique nommé selon le modèle “Prénom Nom” à l’adresse : candidature@ardecheimages.org // objet du mail : Candidature – Créer avec et par le sonore
–> Votre dossier doit comporter 12 pages maximum incluant la feuille de renseignement –
Coût pédagogique (session 2025) : 3185€
Coût horaire : 35€/h
Le coût pédagogique recouvre l’encadrement pédagogique, l’accès à la documentation (films, revues, ouvrages spécialisés…) et les moyens techniques.
Au-delà des frais de transport pour venir à Lussas, des frais d’hébergement et de repas sont à prévoir à la charge du stagiaire. Nous avons les contacts des hébergements adaptés et à proximité, et les déjeuners des jours de formation sont organisés par Ardèche Images à la charge du/de la stagiaire.
Vous pouvez contacter Noémie Billet, chargée de production des formations, pour recevoir un devis ainsi qu’un plan de formation.
Il est important d’initier les démarches pour la prise en charge de la formation en amont du dépôt de candidature. Celles-ci prennent souvent du temps. Une fois sélectionné·es, il est nécessaire que les stagiaires soient en mesure de confirmer rapidement leur participation à la formation.
Au-delà des frais pédagogiques, des frais annexes (hébergement, transport…) peuvent être prise en charge, selon les organismes, il faut en faire la demande en amont du début de la formation.
Pour initier les démarches ensemble et obtenir un devis et un plan de formation, n’hésitez pas à contacter directement Noémie Billet, chargée de production des formations.
AFDAS : Ce stage peut être financé par cette structure pour les intermittent·e·s, les salarié·e·s permanent·e·s (des entreprises de la culture, de la communication et des loisirs) et les auteur·rice·s. Il s’agit de contacter votre délégation de l’AFDAS afin de vérifier si vous avez des droits ouverts. Puis en cas de sélection d’effectuer votre demande de prise en charge, la démarche est à faire en ligne sur la plateforme de l’AFDAS.
France Travail/Pôle Emploi : Cette formation peut être prise en charge pour les demandeurs et demandeuses d’emploi en déposant un devis AIF. Merci de revenir vers nous pour ce dépôt qui se fait en ligne.
AGEFICE : Cette formation peut être prise en charge pour les auto-entrepreneur·euse·s (il existe d’autres opérateurs de compétences pour les auto-entreprises, vérifiez celle qui vous concerne)
–> Selon votre situation d’autres possibilités de financement existent en particulier auprès d’organismes paritaires financeurs de la formation (Uniformation, Opcalia, Atlas…), d’Audiens, des collectivités territoriales (Conseil régional, Conseil départemental, Commune), de Plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE) ou encore les missions locales.
Noémie Billet – chargée de production des formations
04 75 94 05 33 | n.billet@ardecheimages.org
Les locaux sont situés dans un bâtiment ERP, accessibles aux personnes à mobilité réduite. Les formations peuvent être adaptées en fonction des besoins.
N’hésitez pas à prendre contact avec l’équipe pour préciser vos besoins et nous mettrons en œuvre toutes les solutions et aménagements nécessaires aux bonnes conditions de suivi de la formation. Pour plus d’informations, téléchargez ce PDF.
Des frais annexes sont à prévoir comme le transport, le logement et la restauration, ces frais sont à la charge du/de la stagiaire.
Logement : Une solution de logement pré-réservée ainsi qu’une liste des gîtes dans le village seront proposées aux futurs stagiaires pour organiser leur venue
Restauration : Afin de faciliter le séjour, les repas de midi sont proposés et organisés par Ardèche Images (à la charge du/ de la stagiaire).
Ardèche images
L’Imaginaire · 300 route de Mirabel
07170 · Lussas – France
+33 (0) 475 942 806
SIRET : 319 098 216 00058 • APE : 9499Z TVA : FR11319098216
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