A Pousada das Chagas – Uma Representação Sobre o Museu de Óbidos

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mardi 20 août15:00Salle L’ImaginaireConsulter la séance
samedi 24 août14:30Salle des fêtesConsulter la séance

Informations

Année : 1971

Pays de production : Portugal

Durée : 20mn

Format : 35 mm

Générique

Réalisation : Paulo Rocha
Auteur·ice : Paulo Rocha
Texte : Citations de Flos Sanctorum, Camões, Fernando Pessoa, Federico Garcia Lorca, Rimbaud, Mário Cesariny de Vasconcelos, Lao Tzu, Tao Chien, Mumon
Image : Acácio de Almeida
Montage : Paulo Rocha
Montage : Noémia Delgado
Interprétation : Luís Miguel Cintra, Clara Joana
Musique : Jorge Peixinho
Production : Fundação Calouste Gulbenkian

Synopsis

« Pousada das chagas était une proposition tombée du ciel. La Fondation Gulbenkian avait ouvert un musée des Arts sacrés à Óbidos, et ils voulaient un documentaire sur le musée. C’était en 1970, et après Mudar de vida en 1966, j’avais arrêté de croire au cinéma narratif classique. J’avais la tête pleine de théâtre japonais, le Nō, le Kabuki, ce genre de trucs. Je lisais les Cantos de Pound – un poème en plusieurs langues – et j’écoutais Stockhausen et ses collages. C’était un travail dans l’urgence, je n’avais pas le temps de réfléchir. Il en est ressorti une sorte de pièce miracle moderniste, un collage de voix, de textes, d’objets, d’espaces, de corps, de pulsations ; des corps brûlants, souffrants, des corps qui irradiaient d’énergie. » Paulo Rocha

Pousada das chagas was a heaven-sent suggestion. The Gulbenkian Foundation had set up a museum of Sacred Art in Óbidos, and they wanted a documentary about the museum. This was in 1970, and after Mudar de vida in 1966 I’d stopped believing in the classic ‘narrative’ cinema. My head was full of Japanese theatre: Nō, Kabuki, that sort of thing. I was reading Pound’s Cantos – a multilingual poem – and listening to Stockhausen and his collages. It was a rush job, there was no time to think. What emerged was a kind of modernist miracle play, a collage of voices, texts, objects, spaces, bodies, pulsations; burning, suffering bodies, bodies that radiated energy.” Paulo Rocha