La Sacem compte parmi ses membres un grand nombre de compositeurs et compositrices de musique pour l’image ainsi que près de 3 500 autrices-réalisatrices et auteurs-réalisateurs. Chaque année, nous leur apportons un soutien sans faille. L’aide à la création de musique originale se déploie ainsi à travers cinq programmes d’aide incluant le long métrage, le court métrage, le documentaire, la fiction et la série TV. Accompagner les carrières artistiques, favoriser la diffusion des œuvres et le renouvellement des répertoires, appuyer l’émergence de nouveaux talents et l’insertion professionnelle des créateurs figurent parmi nos priorités.

Notre soutien aux États généraux s’inscrit exactement au sein de ces engagements. Comme il est de coutume, la Sacem y propose une journée Carte Blanche afin de valoriser le travail de composition de musique originale. Pour cette édition, le compositeur Akosh Szelevényi y est à l’honneur. Belle occasion de célébrer le cinéma documentaire et la création musicale qui y est dédiée, qui interroge le monde et son histoire, ce festival est un rendez-vous incontournable, à la programmation inspirante et importante.

Excellent festival à toutes et tous,

Patrick Sigwalt,
Compositeur, président du Conseil d’administration de la Sacem

Le Prix Sacem du meilleur documentaire musical et le Prix spécial du jury Sacem 2024 seront remis respectivement à My Way de Thierry Teston et Lisa Azuelos et à la série Dj Medhi de Thibaut de Longeville le mercredi 21 août par Bruno Lejean, membre de la commission audiovisuel de la Sacem.

Voici un petit emplacement qui est là pour dire qu’il n’y a pas de place de dire quoi que ce soit d’important (reste à voir ce qui l’est et ce qui ne l’est pas, et selon qui ou quoi…).

Alors, au lieu d’énumérer les études (je n’en ai pas vraiment fait), les prix ou les plans de carrière (la rencontre avec quelqu’un ne se définit pas selon la « connu-ité » de la personne, mais ce que ça provoque, et ce qu’on va créer à partir de ça, que ce soit avec d’autres musiciens, metteurs en scène de théâtre, chorégraphes ou cinéastes. Je ne me suis jamais spécialisé dans aucune branche, la vie m’a conduit vers la musique improvisée, c’est ce que je pratique essentiellement, c’est surtout lors des collaborations où le projet nécessite de la « mise en forme », que je compose, « avec » au lieu de « pour » de préférence. Avec des documentaristes ce que je trouve beau et saisissant, c’est de découvrir le regard, la sensibilité – et du même fait – le choix de la personne. Ce qui me rappelle le leitmotiv de mon premier disque, une citation de Béla Hamvas : « La volonté ne s’empare que du choix de l’amour. »

Akosh Szelevényi