Vilarinho das Furnas

Informations

Année : 1971

Pays de production : Portugal

Durée : 77mn

Format : 35 mm

Générique

Réalisation : António Campos
Auteur·ice : António Campos, sur une idée originale de Paulo Rocha, et sur Vilarinho das Furnas, Aldeia Comunitária de Jorge Dias
Image : António Campos
Son : Alexandre Gonçalves
Interprétation : Aníbal Gonçalves Pereira (voix-off), Joaquim Manuel (Quiné), Fernando Cruz, Jorge Pereira, Glória
Production : António Campos
Montage : António Campos

Synopsis

La mort annoncée de Vilarinho das Furnas avait été repoussée de quelques années, mais en 1969 la construction d’un barrage a finalement acté sa destruction. Cantonné à une vie pastorale en communauté, la seule possible pour faire face aux conditions de subsistance insuffisantes qu’offrait le lieu, il disparut sous le manteau d’eaux froides et claires qui, pendant tant d’années, lui avaient donné vie. « L’idée de faire ce film m’est venue lorsque Paulo Rocha m’a parlé de la disparition imminente d’un village, submergé par le lac artificiel créé par un barrage. Je suis parti immédiatement, mais quand je suis arrivé, j’ai été déçu, je n’ai pas trouvé cet esprit communautaire que j’avais pensé trouver. C’est notre enthousiasme qui nous fait voir des choses qui ne sont pas là. » António Campos

The death sentence that had been dictated was postponed for some years, but in 1969 Vilarinho das Furnas saw the time come for its destruction by the construction of a dam. Removed to a pastoral community life system, the only possible to overcome the deficient subsistence conditions that the place offered, it disappeared under the mantle of cold and clear waters that, for so many years, gave it life. “The idea of making this film came to me when Paulo Rocha told me about the imminent disappearance of a village, submerged under the artificial lake created by a dam. I left immediately, but when I arrived I was disappointed, I didn’t find that community spirit I had thought to find. It is our enthusiasm which makes us see things that aren’t there.” António Campos